Les attitudes anti-élitistes profitent aux populistes de gauche au détriment de droite

Les attitudes anti-élitistes profitent aux populistes de gauche au détriment de droite

31.05.2019  |  Andrés Santana y José Rama

Le support électoral croissant pour des partis populistes, les deux gauche et droit, a surgi la préoccupation quant aux élections d’Européen de 2019 prochaines. L’accent sur le populiste contre la bataille non-populiste (parfois, limité au populiste gauche contre d’autres partis de gauche et plus souvent dans le droit) a détourné l’attention de la concurrence entre les partis populistes de couleurs idéologiques différentes. Pourtant, le match à être joué parmi eux sera certainement un important. Dans cet article, nous nous concentrons sur les effets d’attitudes anti-d’élite, censément le coeur de partis populistes.

Les explications du support pour partis populistes

Les explications les plus populaires des voix pour des partis populistes peuvent être organisées dans quatre groupes de facteurs. D’abord, des attitudes anti-d’élite, comme la défiance dans des partis politiques, étant donné que la caractéristique centrale de partis populistes est leur critique d’une élite corrompue, qui est présentée comme agissant contre les intérêts des gens bons et vertueux. Deuxièmement, les perdants de mondialisation, être cela en termes économiques, des sociaux, ou tous les deux, peuvent estimer que les partis sociaux-démocrates traditionnels ne les représentent pas bien (plus longtemps) et trouvent les discours populistes plus attrayants. Le tiers, soutient aux partis populistes a aussi été prétendu pour augmenter avec des attitudes paroissiales. Dans le cas de pays de l’Union européenne, ceux-ci prennent la forme d’attitudes contre la nouvelle unification de l’Union européenne. Finalement, le support pour des partis populistes, des particulièrement de droite, a été trouvé pour augmenter parmi ceux qui tiennent des attitudes négatives envers l’immigration (le nativiste et des attitudes protectionnistes).

Stratégie de recherche: pays et partis

La grande majorité de recherche existante a étudié l’effet de certains de ces facteurs sur la probabilité de vote pour un parti populiste au lieu d’un parti non-populiste. Mais nous ne savons pratiquement rien de la façon dont ces variables affectent les perspectives de succès des partis populistes de contextes idéologiques différents quand ils coexistent. Pour étudier cette question, nous employons les données du dernier (8e) Rond de l’Enquête Sociale européenne (ESS). Nous limitons nos analyses aux six pays européens où significatif gauche – et des partis populistes de droite a rivalisé: la France, l’Allemagne, l’Islande, l’Italie, la Lituanie et les Pays-Bas. La Grèce n’a pas participé à l’enquête d’ESS. On montre les partis analysés dans la Table 1.
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Tableau 1. Partis populistes de gauche et de droite dans les pays où ils se font concurrence (et présents au 8e tour de l’Enquête Sociale Européenne) d
Les attitudes anti-élitistes favorisent les partis populistes de gauche lorsqu’ils rivalisent avec les populistes de droite

Notre objectif est alors d’estimer les effets des attitudes anti-élitistes sur la probabilité de voter pour un parti populiste de gauche au lieu d’un parti de droite. La figure 1 montre que ceux qui se méfient des partis politiques sont plus enclins à voter pour un PPT que pour un PPRRT. L’effet est assez important, de 17 points de pourcentage. Ainsi, la dimension anti-élitiste convient mieux aux partis de gauche qu’aux partis populistes de droite, du moins lorsqu’ils sont en concurrence dans le même pays. Cet effet est statistiquement significatif et il est peu probable qu’il soit dû à des facteurs de confusion (nous avons tenu compte du sexe, de l’âge, de l’éducation, de l’idéologie de gauche droite, des difficultés économiques et des attitudes à l’égard de l’Europe et des migrations). Nous avons également utilisé des mannequins, des poids et des grappes de pays.
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Par conséquent, bien que (1) les partis populistes de droite critiquent l’élite corrompue et glorifient le peuple vertueux, et (2) cette stratégie rapporte quand ils rivalisent avec les partis non populaires, ce que nous trouvons ici est que (3) quand les partis populistes de droite rivalisent avec les partis populistes de gauche, ce sont ces derniers qui jouissent d’un avantage sur la dimension anti-élite. Ainsi, plus le rôle des arguments anti-élites dans les prochaines élections européennes sera important, plus nous nous attendons au succès des partis populistes de gauche vis-à-vis de leurs homologues de droite.